Rouler en scooter à Bali : 5 conseils pour éviter les problèmes et profiter à fond

Si vous avez prévu un séjour à Bali, il y a de fortes chances que vous passiez par la case scooter. C’est le moyen de transport le plus pratique  et aussi le plus économique  pour se déplacer d’un coin à l’autre de l’île. Entre les rizières d’Ubud, les plages de Seminyak et les falaises d’Uluwatu, difficile de trouver plus efficace. Mais attention, rouler à Bali n’est pas aussi simple que de faire un petit tour de quartier. La circulation y est… disons originale et les imprévus ne manquent pas. Alors pour profiter de votre séjour en toute sérénité, voici 5 conseils utiles à garder en tête avant de démarrer le moteur.

Toujours porter un casque (même pour deux minutes)

Ce conseil peut sembler évident, et pourtant : beaucoup de voyageurs négligent encore le casque pour de courts trajets. Toutefois, à Bali, le port du casque est obligatoire et les contrôles de police ne plaisantent pas avec ça.

Mais au-delà de la loi, il s’agit avant tout de sécurité. En cas de chute, un bon casque peut éviter bien des blessures. Lorsque vous louez votre scooter, prenez le temps de vérifier l’état du casque fourni : s’il est cassé, mal ajusté ou sans attache fiable, demandez-en un autre.

Vérifier le scooter avant de partir

Avant de vous lancer sur les routes balinaises, faites un rapide check-up de votre scooter. Ce petit réflexe peut vous éviter pas mal d’ennuis :

• Les freins sont-ils réactifs ?
• Les feux fonctionnent-ils (avant, arrière, clignotants) ?
• Les pneus sont-ils bien gonflés ?
• Le klaxon marche-t-il ?
• Y a-t-il de l’essence dans le réservoir ?

Petite astuce : prenez des photos du scooter sous tous les angles. Cela vous protégera en cas de litige au moment de le rendre.

Comprendre le style de conduite balinais

À Bali, on roule à gauche, mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg. La circulation est un mélange de règles non écrites, de réflexes locaux et parfois… de freestyle total. Vous verrez des scooters zigzaguer entre les voitures, doubler à droite, à gauche, de temps en temps même sur les trottoirs.

L’important, c’est de garder son calme et d’observer les habitudes locales. Faites preuve d’anticipation, roulez prudemment, et utilisez votre klaxon comme un outil de communication : un petit bip signifie souvent “attention, j’arrive !” plutôt qu’un reproche.

Astuce : ne vous fiez pas toujours aux feux de signalisation. Certains conducteurs les ignorent tout simplement. Soyez toujours attentif, même si vous avez la priorité.

Éviter de rouler la nuit (ou être très prudent)

Lorsque le soleil se couche  souvent vers 18h  la conduite devient plus risquée. Les routes ne sont pas toujours bien éclairées, certains véhicules roulent sans phares, et les trous ou bosses deviennent difficiles à anticiper.

Si vous devez absolument conduire après la tombée de la nuit, prenez quelques précautions :

• Roulez plus lentement que d’habitude.
• Vérifiez que vos feux fonctionnent bien.
• Évitez les raccourcis inconnus ou les routes isolées.

Conseil important : n’utilisez pas aveuglément Google Maps. Il vous guidera parfois sur des chemins de terre ou des petites routes impraticables de nuit.

Faire attention à la météo : la pluie change tout

Bali a un climat tropical. Pendant la saison des pluies (généralement de novembre à mars), les averses peuvent être soudaines, violentes et transformées en torrents en quelques minutes. Et sur un scooter, la moindre glissade peut être dangereuse.

Avant de partir, jetez un œil à la météo. Si la pluie vous surprend :

• Ralentissez immédiatement.
• Freinez doucement et par à-coups.
• Évitez les flaques et les zones boueuses.
• Cherchez un abri si la visibilité devient trop faible.

Le poncho de pluie est un incontournable à glisser dans le coffre du scooter. Il ne prend pas de place et vous sauvera plus d’une fois.

Bonus : Quelques autres conseils à ne pas oublier

• Permis international obligatoire : La police fait souvent des contrôles, notamment dans les zones touristiques. Sans permis de conduire international, vous risquez une amende immédiate.
  
• Toujours un peu d’argent liquide sur vous : Pour l’essence, les petits parkings ou une amende “négociée”… le cash est roi.
• Soyez prudent avec les applications GPS : Certaines routes indiquées ne sont pas du tout adaptées aux scooters. Lisez toujours les avis ou demandez conseil à votre hébergement.
• Stationnez correctement : Dans certains quartiers, les scooters mal garés sont enlevés ou bloqués. Renseignez-vous sur les zones autorisées.

Rouler en scooter à Bali, c’est clairement un plaisir. Cela permet de découvrir des endroits magnifiques, de voyager à son rythme, et d’échapper aux circuits trop touristiques. Mais c’est aussi une liberté qui demande un minimum de préparation et de vigilance. En appliquant ces quelques conseils simples, vous éviterez les galères inutiles et pourrez pleinement profiter de votre séjour, les cheveux au vent et le sourire aux lèvres mais toujours avec un casque !